L'entreprise Rubygik
Rubygik, c'est le projet créé par Cédric, passionné de rugby et de sport, pour partager son amour du ballon ovale, du sport et rassembler une communauté autour d'un même élan: parler de la SLA, faire connaître l'ARSLA, trouver des fonds et soutenir la recherche à travers des dons.
Parce que le rugby, c'est plus qu'un sport: c'est l'esprit d'équipe, la solidarité et la combativité face à l'adversité.
Aujourd’hui, nous accueillons Manon Mazières,
joueuse du StadeToulousain Féminin. Avant d’évoluer au plus haut niveau, Manon a suivi un beau parcours formateur. Elle a débuté au Stade Maursois, son club d’origine, avant de poursuivre sa progression au Stade Aurillacois, puis à l’ASMRomagnat, où elle a franchi un cap important. Son sérieux, son engagement et sa passion pour le rugby l’ont ensuite menée jusqu’au Stade Toulousain, l’un des clubs phares du rugby féminin français.
Un parcours exemplaire, fait de travail, de patience et d’ambition, qui montre qu’on peut partir d’un petit club et atteindre l’élite grâce à la détermination et à l’amour du jeu...
L’Interview de Manon : Études, Rugby et Quotidien Bien Rempli
Q : Manon, peux-tu nous décrire une journée type dans ton quotidien entre études et rugby ?
Manon : Eh bien, mes journées sont assez rythmées ! Mes études occupent la majeure partie de mon temps, de 8h30 à 17h la plupart du temps, et ensuite je pars directement à l’entraînement. Le fait que mon statut me permette d’alterner études et rugby est vraiment un atout.
Q : Et côté entraînements, comment ça se passe ?
Manon : Chaque semaine, c’est un peu différent. Le mardi, je commence les cours à 8h30 jusqu’à midi, puis entraînement jusqu’à 17h. Ce jour-là, c’est plutôt cool, surtout que les soirées tranquilles sont rares ! Le mercredi, je n’ai pas de rugby, donc je suis à fond sur les études de 8h30 à 16h.
Q : Et le jeudi ?
Manon : Le jeudi, on a entraînement de 9h à 12h, puis un repas très convivial avec les garçons et les filles de l’équipe, ça fait vraiment du bien. L’après-midi, je retourne aux études de 14h à 18h.
Q : Vendredi et week-end ?
Manon : Vendredi, je suis aux cours de 8h30 à 16h, puis entraînement pour le capitaine run. Samedi, j’ai un jour off pour récupérer, et dimanche, c’est match !
Q : Comment arrives-tu à concilier tout ça ?
Manon : Il faut être organisée et motivée, mais je trouve ça super enrichissant. Entre les études, le rugby, la musculation, les vidéos et même les jeux intégrés aux entraînements, je ne m’ennuie jamais !
La blessure
Q : Manon, comment se passe pour toi la gestion des blessures dans le rugby ?
Manon : Franchement, c’est très compliqué pour moi. J’ai déjà été opérée des deux épaules et d’un genou, donc ça a beaucoup impacté mon parcours.
Q : Peux-tu nous raconter un peu ces moments difficiles ?
Manon : Oui… Une de mes épaules a lâché juste avant la sélection pour les France cadettes à Aurillac, donc je n’ai pas pu participer, ce qui a été dur à digérer. L’autre épaule, j’ai décidé de me faire opérer avant l’été, ce qui m’a fait manquer le début de la saison avec Clermont-Ferrand.
Q : Et comment as-tu rebondi après ces opérations ?
Manon : Eh bien, rejoindre un nouveau club et me fixer de nouveaux objectifs m’a vraiment boostée. Après ça, j’ai pu enchaîner les matchs et retrouver le plaisir de jouer.
Q : Ton genou a aussi été un problème…
Manon : Oui, au début de l’année, j’alternais entre jouer et ne pas jouer. Contre Toulouse, sur un appui, le genou a lâché… encore un coup dur, mais ça fait partie du jeu.
Q : Comment restes-tu en contact avec le rugby malgré tout ça ?
Manon : Pour ne pas décrocher, je fais un service civique avec le Stade Maursois. J’alterne entre les séances avec les kinés et la découverte du poste d’entraîneur. Je rencontre des gens formidables et, du coup, j’entraîne encore sur mes temps libres. Ça me permet de rester dans le rugby et de continuer à progresser, même quand je ne joue pas.
Comment se ressourcer ?
Q : Manon, comment arrives-tu à te ressourcer dans ton quotidien bien rempli ?
Manon : Pour moi, la famille est vraiment très importante, c’est mon équilibre. Passer du temps avec eux me permet de me recentrer.
Q : Et à part la famille ?
Manon : J’aime aussi visiter des expositions, découvrir des monuments… ça me change les idées et ça m’inspire.
Q : Tu as d’autres petites astuces pour te détendre ?
Manon : Oui, parfois, je fais juste… rien ! Je mets un peu de musique et je profite de ce moment pour me poser. Ça peut paraître simple, mais ça fait un bien fou !
Merci Manon pour ce partage sincère et inspirant. Toute l’équipe te souhaite une excellente continuation, pleine de réussites et de beaux moments sur et en dehors du terrain.

Mon parcours
D’abord footballeur, j’ai finalement rejoint la grande famille du rugby au Stade Maursois.
Dès ma première saison, nous jouions la montée en Fédérale 2 face à Saint-Médard-en-Jalles, une équipe emmenée par Christophe Lamaison, Christophe Saraute et bien d’autres grands noms. Une défaite difficile à digérer… une plaie encore un peu ouverte aujourd’hui.
Par la suite, nous avons disputé deux finales du Limousin, dont une remportée.
J’ai ensuite fait une saison à Bagnac, conclue en beauté avec un titre de champion du Limousin.
Huit ans après mes débuts, je signe au Sporting Club Decazeville, où je vais passer trois saisons en Fédérale 2. J’y croiserai de grands joueurs comme Michel Konieck ou Fabien Domingo, et nous atteindrons les phases finales, dont un match d’anthologie face à Anglet.
Je termine ma carrière de joueur là où tout a commencé : au Stade Maursois, pour ma dernière saison...
Mon parcours d’entraîneur
Une fois les crampons raccrochés, je reste fidèle au club.
Je débute par une saison de préparation physique, puis j’enchaîne :
4 ans avec les Seniors,
3 ans avec les Juniors (champions du Lot !),
1 an avec les Cadettes,
une expérience en sélection du Lot,
encore 1 an avec les Seniors,
puis 1 an de plus avec les Juniors.
Aujourd’hui, je continue l’aventure au Stade Maursois, mais cette fois derrière l’écran : je m’occupe de l’analyse vidéo pour les Seniors.

Pascal Bataille et Lorène Vivier s’engagent aux côtés des malades atteints de SLA (maladie de Charcot). Lorène, elle-même touchée, témoigne pour sensibiliser et mobiliser, tandis que Pascal agit comme ambassadeur pour ARSLA, soutenant la recherche et les actions en faveur des malades. Ensemble, ils participent à des événements et collectes de fonds pour faire connaître la maladie et aider concrètement ceux qui en souffrent.

🎵Cédric – Auteur, compositeur
Rugbyman sur le terrain, Cédric devient poète quand il prend la plume.
Animé par une envie de dire les choses vraies, il écrit des textes percutants, portés par des mélodies qu’il compose avec l’aide de l’intelligence artificielle.
Entre force et fragilité, ses chansons racontent la vie, les combats intérieurs, l’amitié, l’amour et la résilience.
Chaque morceau est une émotion brute, une histoire sincère, un peu de lumière dans le quotidien.